NANTERREPOEVIE

Présentation de Suzanne

Depuis les années 70, j’ai écrit plutôt avec la spontanéité de l’inspiration sur des sujets importants tels que la liberté, l’amitié, l’amour, puis mes paroles d’étudiante sont devenues progressivement des vers. Très jeune, j’ai découvert les pouvoirs de la transposition. Et si mes premiers lecteurs m’ont parfois trouvée abstraite, c’est dans la maturité, la lecture passionnée des poètes de tous les temps et la fréquentation cordiale de quelques rares groupes culturels que j’ai commencé à m’exprimer, à dire ce que je qualifierai aujourd’hui d’essentiel. En quête de l’être, au cœur des villes et des paysages, je me suis délivrée d’un contenu plus profond. Dès 1989, encouragée par des musiciens, j’ai pris goût à lire avec d’autres « poètes en herbe », mes textes en public. Puis à l’occasion de mon installation dans les Hauts-de-Seine, après quelques années de repli, j’ai lancé par annonce, un appel aux poètes et amateurs de poèmes. Et c’est ainsi qu’en 2005, je fonde avec Françoise Valencien et une belle poignée d’ami(e)s épris(e)s de poésie, l’association NANTERRE POEVIE.

En 2013, encouragée par mon entourage familial, amical et poévien, je publie un recueil à compte d’auteur aux Editions Le Vert-Galant, illustré par Anélias B. intitulé : Ecrits sur ma paume.

 Présentation Anne Bonin

Je suis plasticienne de formation ( École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art ) parallèlement, j'ai toujours eu le goût de l'écriture. En 2000, je découvre les ateliers d'écriture avec F.H. Fajardie puis avec M.M Georges. C'est un éblouissement.

Lorsque en 2005, S.Granget, J-P Villermé et F.Valencien lancent le projet de NanterrePoéVie, ils me font l'honneur de me nommer trésorière. Je resterai 10 ans au bureau ; trésorière, secrétaire puis Vice-Présidente de 2011 à 2015, animant les rendez-vous d'écriture en tandem avec S.Granget et proposant deux parcours d'écriture : en 2008 « découverte de la Poésie Éphémère » et en 2009 « découverte de la peinture de BH, peinture abstraite et écriture imaginaire ».

Actuellement je suis intervenante en arts plastiques et atelier d'écriture/slam pour les enfants de

8 à 12 ans.

Mes thèmes favoris : le temps qui passe, l'amour, la société actuelle, les sensations, les sentiments, la vitesse, l'écriture

Présentation Jean Paul Villermé

Les mots n’ont ni dieu ni maitre, mais qu’une maitresse : la poésie.

J’ai quitté les bords de Loire, près d’Angers pour venir poser rimes et bagages près des bords de la Seine à Nanterre. La nostalgie des rives ligériennes remplit l’encrier de mes rêves. J’y puise ma poésie. J’y trempe ma plume.

La poésie est un tout. Il n’y a pas à mes yeux une poésie classique et une poésie contemporaine. J’utilise les deux selon le bon vouloir de la Muse qui tient mon crayon. Je parle de poésie contemporaine et non de poésie libérée, car certains aimeraient opposer le classique et le contemporain. Pour moi quel que soit le choix du poète, la poésie est libre. Il se peut que l’on mette aux fers un poète, mais jamais sa poésie, car les mots se jouent des barreaux et des bourreaux.

Comme un oiseau en cage, les mots prisonniers du dictionnaire manquent d’air. Le poète à pour fonction de les laisser respirer, d’ouvrir la cage qui opprime la langue française.

La langue appartient au peuple et la poésie est dans les rues, dans les usines bien plus que dans les cénacles. Regardez les maisons de la poésie, elles ressemblent à des maisons closes où le vers se prostitue aux désirs des thuriféraires du moment. Quant à la plupart des associations littéraires, elles sont souvent entre les mains de puristes qui entravent l’expression. À NanterrePoévie j’ai trouvé un havre où les mots peuvent voyager et se reposer.

À la langue académique vêtue d’uniformes, je préfère la langue de Villon et ses haillons en guise d’habits.

Si les dictionnaires sont nécessaires, j’aimerai que la place des mots soit libre et qu’ils puissent se déplacer où ils veulent quand bon leur semble. Le livre des mots deviendrait un jardin extraordinaire où, cherchant un mot, tu en trouves un autre comme une porte ouverte vers le rêve.